Après quelques semaines de silence, nous nous devons de vous donner quelques nouvelles du front.
Vous avez vu les photos du Kazakhstan. Côté perception, nous avons constaté que ce pays n’a pas besoin de touriste ! A tel point qu’il n’y a pas d’office touristique, seulement une petite agence qui vend des excursions pour le week-end mais qui à part ne sont pas de bons conseils.
Et pourtant, c’est dans ce pays que nous avons rencontrés des jeunes gens avides d’échanger avec nous, soit pour améliorer leur anglais ou français, soit pour nous poser des questions sur l’immigration au Québec.
Un couple va s’établir en juin sur Montréal et nous nous sommes promis de les accueillir !
Côté politique, aucun commentaire à tirer des jeunes ou des moins jeunes alors qu’une élection présidentielle est prévue pour 2012. Sauf que il n’y a pas de doute que c’est Mr. N.... qui va l’emporter. Il est intouchable et il est dans la loi du Kazakhstan de ne jamais parler en mal du gouvernement.
Côté visites, nous avons vu des réserves naturelles destinées en premier lieu au milieu scientifique (notamment les biologistes), un canyon magnifique, et nous avons fais l’expérience de bain public avec bain turque (hammam), sauna finlandais et bain russes (= hammam encore plus chaud et sans eucalyptus). Les gens se frappent avec des feuilles de laurier, de chêne ou de sapins pour faire augmenter la circulation sanguine.
Nous avons aussi fait l’expérience de bus de nuit : expérience à ne pas reproduire à mon goût !
Nous sommes arrivés à 18h, alors que le départ était prévu à 20h. On paye et on s’installe. Le bus est confortable même si on est loin des bus touristique de chez nous. Et à 19h55, on nous prévient qu’il faut changer de bus car le chauffeur n’est pas arrivé à le remplir à sa plein capacité. Et nous voilà dans un brouhaha d’un vingtaine de passager à embarquer dans un vieux bus tout décrissé avec des fauteuils qui étaient branlant, l’eau qui coulait à plein régime du toit (il pleuvait biensûr!), en plus de la puanteur des coussins et des rideaux de l’ère soviétique. 10h de bus ! J’ai demandé à être remboursé une partie du billet, mais rien à y faire. Un passager m’a même dit qu’au Kazakhstan ‘y a pas de problèmes’ et qu’il ne fallait pas en faire. On a donc subit et peu dormi.
Le 12 octobre, nous partons pour le népal. Arrivé à l’aéroport, l’officier ne veut pas nous autoriser l’entrée à la porte d’embarcation alors que nous avions déjà enregistré nos bagages en soute. Pourquoi ?
Il nous manque un tampon de l’ immigration que nous aurions dû faire dans bureau du gouvernement en ville car nous sommes restés plus de 5 jours au Kazakhstan. On nous montre la phrase sur notre visa qui n’ai vraiment pas clair, alors nous avions déjà fait tamponné une carte d’immigration par les douaniers. Mais nous reprenons maintenant qu’il en fallait un deuxième. Le jeune officier ne fait aucune concession, mais comme nous insistons son supérieur arrive, et avec une bonne poigné de main de Francois, nous arrivons à négocier un passage.
Oufff on est passé ! Vol pour Katmandu !
